Débarqué seulement la semaine dernière à Charleroi, Jordan Rolly Botaka dégage une telle sérénité que d’aucuns le voient s’imposer déjà chez les Zèbres. En lutte pour une place aux play-offs 1, les Carolos ont trouvé en la polyvalence et le talent de l’international congolais (en difficulté à Gent) une superbe valeur ajoutée. Et une chose est sûre, pour sa première avec Charleroi, le congolais a déjà marqué des points.
Mieux connaitre ses coéquipiers, un impératif
Devant les journalistes de Walfoot, le surnommé Ronaldinho congolais a tenu à relativiser sur son intégration. “La communication n’est pas encore au top, surtout défensivement, mais je dois encore apprendre à connaître mes collègues”, a-t-il avoué avant d’ajouter “Ce qui est bien, c’est que je peux jouer un peu partout. Le coach sait que je peux jouer back deux dans une défense à quatre à côté d’une défense à trois. Mais je peux aussi jouer en 7, en 10, en 11...”. Des automatismes qu’il faudra très vite retrouver pour l’attaquant congolais car les prochaines semaines s’annoncent plus que décisives pour son actuel club.
“Charleroi est une famille pour moi”
L’ancien capitaine de Saint Trond a fini par évoquer l’environnement dans lequel il se trouve chez les Carolos. “Charleroi est d’abord un club qui a des ambitions et qui a réalisé un très bon début de saison, avec un style de jeu qui me plaît et je n’ai pas dû réfléchir avant de signer. C’est une famille dans le vestiaire et j’avais besoin de ça : un environnement dans lequel je me sens comme un membre d’une famille soudée” a-t-il poursuivi.
Le club du Charleroi a souvent souris aux joueurs congolais. Les cas typiques sont Neeskens Kebano ou Dieumerci Ndongala. Les premiers signeaux montrent que Botaka serait bien sur les traces malicieuses de ses compatriotes ci-haut cités.
Gaéthan V. KOMBI