C’est fini ! Christian Atsu n’existe plus. La rancune des Léopards et particulièrement de Joyce Lomalisa à son égard n’est plus d’actualité. Au contraire, elle se transforme en regret d’avoir perdu un immense joueur africain.
Le désormais feu attaquant international ghanéen, qui a succombé aux tremblements ayant frappé la Turquie et la Syrie, a un passé plus où moins âpre avec la RDC. Les Léopards gardaient encore ses jambes de 2017 en travers de leurs gorges. Lui qui a mis un terme à une épopée qui se dessinait à la Coupe d’Afrique des Nations au Gabon.
Menée au score sur un but de Jordan Ayew, après une erreur de Rémy Mulumba, la RDC s’était rabattue sur le talent de Paul José Mpoku, auteur d’une frappe de l’extérieur de la surface pour égaliser dans un quart de final très engagé. La RDC résiste, tente même de marquer le but de la victoire jusqu’à ce qu’arrive la 75e minute. Intelligemment, Atsu profite de son expérience, il tourne en bourrique le jeune Joyce Lomalisa avant de se laisser tomber dans la surface congolaise en toute malice. L’arbitre indique le point de penalty, et André Ayew execute la sentence d’un contre-pied parfait sur Ley Matampi.
Le rêve s’évapore et Atsu sort torse bombée à la fin du match. Un scénario cruel dont se rappellent toujours les Fauves qui n’ont plus jamais mis leurs pieds à un tel stade, celui de quart de finale d’une CAN.
Christian Atsu, va en paix. La RDC ne t’oubliera jamais!
Gaéthan KOMBI