L’inacceptable s’est exprimé élégamment samedi dernier au stade Tata Raphaël où la sélection congolaise de football U-20 a été passée à tabac (0-2) par les jeunes Béninois, dans le cadre du match d’ouverture du tournoi de la francophonie.
L’irrespect
Aux récentes allégations d’impayement des Leopardeaux, qui ont terminé 2es de la Fatshi Cup, tournoi préparatoire pour les 9es jeux de la Francophonie, vient s’ajouter une donne beaucoup plus âpre du côté « désorganisation du sport congolais. »
« J’ai proposé tout un programme de préparation, mais rien n’a été respecté. Nous sommes la seule sélection qui se préparait dans des terrains de mini-foot, quand nos adversaires eux le faisaient au terrain de l’Unikin », a déploré, presque les larmes aux yeux, Guy Bukasa, le sélectionneur congolais.
Le malheur est bon
Comme on le dit souvent, « quelquefois, le malheur est bon », surtout quand il permet de rectifier le tir et d’éviter pire prochainement. C’est de cette façon que l’humiliante défaite face au Bénin résonne dans le camp congolais, où on ne s’attendait visiblement pas à mieux que ça.
« Nos autorités doivent maintenant comprendre que le football respecte un certain nombre d’exigences. Si vous voyez bien, nous avons perdu à cause de la dimension athlétique, bien que nous avons bien entamé le match… Cette défaite est bien parce que c’est une leçon à tous ceux qui décident autour du sport congolais », a laissé entendre le sélectionneur national qui visiblement, n’en pouvait plus de continuer à recevoir des pierres à la suite de la lourdeur de ses poulains sur le terrain.
Gaéthan KOMBI