Les portes de la Futur Pro League se sont refermées dimanche dernier, sous une note de satisfaction pour presque tout le monde. Les recruteurs venus des clubs européens se sont également laissés impressionner par la qualité de ce tournoi de détection impulsé par Ugo Kasuku, le président de Goal Academy.
D’ailleurs pour Harry Varley, la Futur Pro League reste « Le meilleur, en terme de niveau, que tout ceux auxquels j’ai participé au Ghana, pourtant l’un des pays reputés de football », s’est lâché le recruteurs de La Gantoise, qui, à l’instar de Dinzey, dit avoir « Cocher les noms de plusieurs joueurs, dont il va suivre l’évolution, de commun accord avec les présidents des clubs, afin de les amener au plus haut niveau »
La particularité des joueurs Kivuciens
« Ils sont forts et rapides », a décrit Michel Dinzey, l’ancien sélectionneur des Léopards U20, qui s’est donné la tâche de suivre au quotidien certains jeunes qui ont tapé dans ses yeux.
Toute fois, rien ne peut se faire dans la précipitation, « Étant donné l’impact du changement de continent et son impact sur la capacité d’adaptation du joueur, l’alimentation et d’autres details. Il s’agit d’abord de préparer le joueur à tous ces aspects nouveaux », a expliqué Chris, le manager de Meschack Elia.
Il nous faut encore plus de temps », a également demandé Distel Zola. « Nous devons travailler en synergie avec les présidents des clubs pour suivre attentivement l’évolution des joueurs »
À tout cela, s’impose également la question de la concordance du joueur au profil recherché par les clubs. Pour ça, Harry Varley assure que « Je vais présenter mon rapport à mon club, y compris tous les noms que j’ai cochés, et on va ensemble, avec le staff technique, étudier si les joueurs répondent au profil recherché. »
La Futur Pro League doit demeurer
Mesurant les opportunités, pas que footballistiques que ce tournoi peut générer, Ugo Kasuku envisage d’en faire « un tournoi permanent et une référence en Afrique. » Pour y arriver, « Prochainement, il faudra faire participer plus de clubs. On a observé 225 jeunes joueurs, mais il en faudra encore un peu plus », reste-t-il persuadé. « C’est l’image de Goma qui était en jeu, nous pouvons en être fiers », s’est félicité l’organisateur du tournoi.
Gaéthan KOMBI