Des réclamations en diminution, de moins en moins des matchs finissant en queue de poisson, c’est entre autre un fait positif qu’un analyste du football pourrait constater en observant l’arbitrage congolais d’hier et d’aujourd’hui. De ce fait, la rédaction de leopardsactu.com a échangé avec l’arbitre international Jean Jaques Ndala qui s’est exprimé dans une série d’articles dont le premier est ce coup de projecteur sur le sifflet en RD Congo.
Les raisons qui tirent l’arbitrage vers le haut. ” l’arbitrage congolais n’est pas encore parfait; Mais il y a des efforts qui sont fournis pour améliorer ce niveau d’arbitrage. C’est entre autre la conséquence de l’impact du département d’arbitrage que chapote Mr Eddy Maillet à la Caf et ses collaborateurs qui suivent de très près l’evolution des arbitres jusqu’ au niveau de leurs fédérations et la Fecofa n’est pas épargnée.”
Un travail de fond se fait au niveau de la FECOFA que dirige le president Constant Omari Selemani, grâce à certains experts du sifflet qui supervisent à la loupe les prestations des arbitres. D’ailleurs, depuis un temps “elle organise plusieurs seminaires de remises à niveau pour les arbitres au niveau du pays. Elle disponibilise des moyens pour la formation et l’encadrement des arbitres même dans certaines ligues du Congo profond“, nous révèle JJ Ndala.
Désormais, il existe tout un département d’arbitrage en plus de la commission nationale des arbitres. Le rôle dévolu est de suivre de près l’évolution des arbitres prestation après prestation. En revanche, la qualité d’un bon sifflet au pays dépend de la personnalité et du charisme de l’arbitre lui-même estime Jean-Jacques Ndala
“Au-delà de la fédération, il y a aussi l’homme lui même, c’est a dire, l’arbitre. Il y a à ce niveau le constat d’une prise de conscience, j’ai comme l’impression que l’arbitre congolais lui même cherche à faire mieux pour son épanouissement. C’est vrai que les brebis galeuses ne manquent jamais mais il y a cette impulsion à plusieurs échelons comme je venais de le dire pour faire rayonner le siflet congolais. ”
Au prochain numéro !
Arsène Kayumba Bustany